Dans mes accompagnements, je vois souvent cette bascule subtile entre tension et clarté.
Une manager en début de poste, bloquée à l’idée de parler en réunion, préparait tout… sans réussir à s’exprimer. Jusqu’au jour où elle m’a dit :
“Je crois que je n’ai jamais vraiment eu l’autorisation d’occuper ma place.”
Ce jour-là, elle a cessé de vouloir « faire mieux ». Elle a commencé à s’autoriser à être là. Sa voix s’est posée. Sa posture aussi.
Autre situation : une personne en transition, indécise sur son avenir professionnel. Elle tournait en boucle, incapable de choisir. Jusqu’à ce moment où elle a confié :
“J’ai arrêté de me forcer à décider. Et c’est là que j’ai su ce que je voulais vraiment.”
Elle n’a pas “pris” une décision. Elle a senti qu’elle était prête à la vivre.
Ces deux situations montrent bien qu’il ne s’agit pas toujours d’aller plus vite ou de forcer les choses, mais d’accueillir ce qui a besoin d’émerger… à son rythme.
💬 Et si on changeait de regard ?
Et si au lieu de dire “je devrais déjà y être”, on disait :
🔁 “Je suis exactement là où je dois être maintenant.”
Car tout ce que vous vivez a du sens.
Même si vous ne le voyez pas encore.
Même si ça ne rentre pas dans le planning.
Le bon moment, ce n’est pas celui qu’on contrôle.
C’est celui qu’on ressent. Celui qui fait "clic".
Et pour cela… il faut parfois laisser du temps au temps.
🛠️ Application dans la vie quotidienne : quelques pistes concrètes
Voici quelques pratiques simples pour intégrer cette idée au quotidien, dans votre vie personnelle ou professionnelle :
- Observer sans juger : Chaque fois que vous vous surprenez à penser « je suis en retard », prenez une pause. Respirez profondément, et demandez-vous : qu’est-ce que je ressens vraiment ici ? Souvent, cette pensée cache une peur, une comparaison ou une pression extérieure.
- Accueillir les temps de latence : Les périodes où « rien ne semble bouger » sont parfois les plus fertiles. Notez ce que vous ressentez, ce que vous découvrez sur vous-même, même dans l’immobilité.
- Faire confiance à ton tempo : Prenez le temps d’écouter votre propre rythme : avez-vous besoin de ralentir ? De poser un cadre plus clair ? De vous autoriser à ne pas avoir toutes les réponses ? C’est souvent dans cet espace que naît la transformation.
- Relire votre parcours avec bienveillance : Regardez en arrière. Qu’est-ce qui, autrefois, vous a semblé arriver « trop tard », mais qui finalement est arrivé au bon moment ? Cette lecture rétroactive peut renforcer votre confiance dans le processus.
- Exprimer votre temporalité : Dans une relation ou au travail, oser dire « j’ai besoin d’un temps de réflexion » ou « ce n’est pas encore le moment pour moi » est un acte de responsabilité. Cela évite des engagements précipités et soutient des décisions plus alignées.
🔎 Envie de mieux comprendre votre propre rythme de transformation, ou celui de votre équipe ?
Je vous accompagne dans cet espace subtil entre tension et évolution, là où les graines deviennent racines… puis fleurs.