Vincent JOUËT, Coach professionnel et Hypnothérapeute à Saint Brieuc est spécialisé dans la gestion du poids, l'arrêt du tabac et des addictions, la gestion du sommeil et le burn-out, et afin d'agrémenter ma boite à outil de coach je suis devenu praticien PNL.
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Quand la communication s'embrouille: partie 1, les omissions

🔄  Comprendre les omissions dans nos échanges

L’être humain, profondément social, a besoin de tisser des liens pour évoluer, s’épanouir et coopérer, que ce soit dans la sphère personnelle, professionnelle ou sociale.
Pour cela, il communique : il cherche à se faire comprendre autant qu’à comprendre les autres. Pourtant, il vous est sûrement déjà arrivé d’avoir une discussion où… quelque chose ne passait pas.
Des incompréhensions, des interprétations erronées, des malentendus… Et souvent, on ne comprend même pas ce qui a cloché.

C’est là qu’intervient une question-clé à se poser qu'un ami m'a posé un jour et que je garde toujours dans un coin de mon esprit:
🗣️ "Qu’est-ce qu’il me dit quand il me dit ce qu’il me dit ?"
Autrement dit, que puis-je vraiment entendre derrière les mots ?

 

 

🔍 Les omissions : ces petits vides qui changent tout

Dans la communication, il est naturel de faire des raccourcis. Notre cerveau simplifie, abrège, omet… Cela lui permet de traiter plus vite l’information. Mais ces "raccourcis" peuvent aussi provoquer de grandes confusions.

Voici quelques formes courantes d’omissions (issues du métamodèle de la PNL), et comment les clarifier pour mieux se comprendre :

 

 

 

1. L’omission simple

👉 Le message est incomplet, des détails essentiels sont absents.
📌 Exemple : « Je m’en occupe. »
📎 Question utile : De quoi vas-tu t’occuper ?

2. La suppression de l’index de référence

👉 On omet les personnes ou éléments précis.
📌 Exemple : « On pense que… » ou « Les gens disent que… »
📎 Question utile : Qui est « on » ? Qui sont ces gens ?

3. La suppression du comparatif

👉 Des termes comme « mieux », « plus », « moins », sont employés sans point de référence.
📌 Exemple : « C’est mieux. » ou « Il est plus à l’aise. »
📎 Question utile : Mieux que quoi ? Plus à l’aise que qui ?

4. Les verbes non spécifiques

👉 L’action évoquée est floue ou trop générale.
📌 Exemple : « Il m’a blessé. » ou « Mes collègues m’ignorent. »
📎 Question utile : Comment t’a-t-il blessé ? De quelle manière t’ignorent-ils ?


🧭 En coaching, ces nuances sont précieuses.

En posant les bonnes questions, le coach vous aide à :

  • clarifier votre pensée,

  • prendre conscience des zones floues,

  • éviter les malentendus,

  • et communiquer plus justement.

🔓 Mieux se comprendre, c’est ouvrir la voie à des relations plus fluides, plus authentiques et plus alignées.
Et si vous preniez le temps, vous aussi, d’écouter au-delà des mots pour donner plus de clarté et de profondeur à vos échanges ?